- J'en ai rien à foutre de toi, tu le sais bien.
Un regard aussi sombre que défiant vint s'abattre sur le jeune homme. Elle le défiait, le provoquait ouvertement. Provocation a laquelle, elle le savait, il ne pouvait résister. Se plaçant à califourchon sur lui, la jolie brune détacha ses cheveux sauvagement avant de venir déposer ses lèvres dans le cou du jeune homme. Un a un, elle fit sauter les boutons de sa chemise pour venir caresser sa peau claire de ses mains fraîches Un soupir d'aise s'échappa des lèvres du garçon et un sourire victorieux vint s'afficher sur le visage de la brune. Elle le haïssait. Il lui était impossible de la repousser. Le sentant à présent totalement impuissant et soumit face à elle, la jeune femme le poussa sauvagement jusqu'à allonger le corps de sa nouvelle prise sur les draps frais. Ses dents vinrent mordiller sa chair à divers endroits laissant de fines traces bleutées tandis que ses longs doigts fins se perdaient dans ses cheveux. [...] Le jeune homme observait les marques sur sa peau. Résultat d'un ébat volontairement violent ayant eu lieu quelques heures plus tôt. La seule vue de ces traçages le répugnait. Tournant la tête, il observa la brune qui dormait encore, nue, dans les draps froissés. Un violent coup, donné par le garçon, s'abattit sur le mur blanc de la chambre à coucher - réveillant la jeune femme -. Celle-ci ne put s'empêcher d'esquisser un immense sourire en découvrant son amant de la nuit réprimait un cri de douleur tout en serrant sa main blessée. Elle le détruisait à petit feu. Elle jubilait toujours plus.
- Dégage. Ordonna le jeune homme, en lui lança ses vêtements.
- Tu es tellement susceptible...
Un ton plein d'ironie qui agaça d'autant plus le pauvre garçon blessé a la main. Avec une lenteur volontairement exaspérante, la jeune femme enfila ses vêtements avant de se diriger vers la porte que lui ouvrait déjà son partenaire. Elle glissa son index le long de sa mâchoire dans un ultime acte de provocation qui, comme prévu, exaspéra le jeune homme qui laissa échapper un grognement.
- Tu ne gagneras jamais à ce jeu là. Je peux faire ce que je veux de toi.
Félise Heverson & Adrien Gallo
Et autres.
